( 14 mars, 2015 )

La page de mars 2015.

Des nouvelles de la revue, d’abord.

Vous savez que nos Cahiers (les CRV, n’en déplaise à quelques-uns, qui nous ont dit ne pas aimer ce sigle), nos Cahiers sont gérés par une association loi 1901.

 

Attention :

Si, je le répète, les textes doivent être envoyés à l’adresse suivante :

< jm.alfroy@orange.fr >,

tout ce concerne la gestion de la Revue (demandes de renseignements, abonnements, commandes au numéro…) doit arriver à l’adresse informatique

< amis.rueventura@hotmail.com >

et ça, c’est nouveau, installé pour ne pas encombrer ma boîte mails personnelle.

 

CRV 27 vient de sortir des presses, avec

un dossier : Simonomis, avec des textes de Guy Chaty, André Doms, Jean Chatard, Alain Lacouchie, Jean-Marie Alfroy, Roland Nadaus, Jean-Paul Giraux, Gérard Cléry, Michel Passelergue,

des poèmes de François Baillon, Pierre Borghero, Ferrucio Brugnaro, Danièle Corre, Michel Diaz, Jean-Michel Jouan, Benoît Pichonnier, Christiane Prévost, Line Szöllösi,

des pages d’enfance de Bernard Fournier et Jacqueline Persini-Panorias,

le journal poétique de Michel Passelergue,

Lire et Relire… Bernadette Throo, par Jean-Claude Coiffard,

la revue des revues et la chronique de la rue Ventura.

 

Le Printemps des Poètes sévit actuellement, sur un thème dans lequel je me sens peu à l’aise. Je n’aime pas la violence, même en paroles, fût-elle justifiée.  Une revue bretonne sur la Toile propose deux strophes du poème Liberté d’Éluard.

Savez-vous que ce poème ne fut pas composé pour chanter une liberté dont les Français étaient privés en 1941, mais pour dire son amour à une femme ? Curieux changement de destin d’un écrit qu’Éluard rangeait parmi les « poèmes de circonstance « En composant les première strophes … je pensais révéler pour conclure le nom de la femme que j’aimais, et à qui ce poème était destiné. Mais je me suis vite aperçu que le seul mot que j’avais en tête était le mot liberté. »

« … Et par le pouvoir d’un mot

Je recommence ma vie

Je suis né pour te connaître

Pour te nommer

Liberté »

Relisez l’ensemble du poème : vous verrez qu’il s’adressait vraiment à une femme, et qu’on aurait bien pu trouver Nush à la place du mot Liberté.

(pour les sources, Paul Éluard, Œuvres complètes, tome II, Bibliothèque de la Pléiade, édition de édition de 1968, page 941.)

Dans la même revue, Liberté illustré par Fernand Léger, paru après la guerre dans cette collection que Pierre Seghers appelait, je crois me souvenir : Poèmes objets.

 

Un moment d’émotion : je reçois Face à mon rêve, de Jean-Paul Mestas, recueil posthume publié aux Presses littéraires par Christiane, sa femme en janvier 2015.  Un univers de poète, dans lequel on se sent chez soi…

 

Pour finir

 

Vous attendiez tranquillement,

la mort n’était pour vous

que le terme d’un épisode

à l’itinéraire imprécis

 

en peu de mots courants

les adieux se sont écartés

du tertre de la fin

puis les regards ont disparu…

 

Des poèmes

 

Des poèmes je n’en ai plus

pour enjoliver vos chimères,

en vérité

mon temps s’éloigne…

 

à peine un petit lot de rêves

avance-t-il au bras des heures…

 

Jean-Paul Mestas

 

 

Que dire encore ? Ah, oui…

 

Les Amis de la rue Ventura publient,

de Claude Cailleau : Crépuscules.

 

L’auteur annonce qu’il ne publiera plus de livres de poésie, après celui-ci.

 

Crépuscules est ce qu’il appelle son Coup de dés : un ouvrage à tiroirs.

Une phrase-poème qui couvre 30 pages.

Dans les tiroirs :

19 proses pour éclairer les zones d’ombre du Poème.

Le tout accompagné de notes rédigées dans le temps de l’écriture

et d’une postface  signée Jean-Marie Alfroy.

Crépuscules (70 pages) est une ultime tentative pour éclairer les mystères de l’enfance et de l’adolescence de l’auteur, « dans le souvenir lumineux des mardis de la rue de Rome, que connaissent bien les lecteurs de Mallarmé ». Une curiosité !

Voilà, c’est dit. Si vous êtes curieux…

Ci-dessous, au Salon de Rédené (29), l’auteur présente le livre. Et les autres… Peu de visiteurs, mais de belles rencontres !

 

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