( 22 juin, 2016 )

Enfin l’été ! (je plaisante, bien sûr) 20 juin 2016

Mais on nous annonce du soleil et de la chaleur pour la fin de la semaine. Rien n’est perdu.

Espérons que le prochain week-end sera estival. Sinon, ceux qui parlent de réchauffement climatique auront du mal à nous convaincre.

 

Justement, les 25 et 26 juin, les éditions du Petit Pavé vous invitent à venir à leurs Portes ouvertes. Vous pourrez faire votre choix à leur grande braderie de livres (solde et déstockage à partir de 1 €)

J’y serai, le dimanche avec les Cahiers de la rue Ventura. Nos numéros anciens y seront bradés.

 

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Michel Baglin vient de terminer l’indexation des articles publiés sur Texture, par ordre alphabétique d’auteurs, jusqu’à la lettre C. Et je suis là, entre Hélène Cadou et Louis Calaferte. Peut-on souhaiter meilleur voisinage ?

Merci, Michel : vous m’avez permis de retrouver les deux articles signés Georges Cathalo pour le premier, et de vous-même pour le second.

 

Permettez-moi de les présenter ici aujourd’hui. Pour un auteur, c’est toujours émouvant d’être lu avec empathie. Et de voir éclairées dans un texte critique les intentions que l’on avait au moment de l’écriture. Longtemps sur l’établi, mes textes sont en effet le fruit d’une réflexion post écriture, et sans cesse remaniés : Merci, Georges ! Merci, Michel ! de l’avoir compris.

 

Sur le site de Texture – que je vous conseille de visiter à l’adresse suivante :

http://revue-texture.fr – vous retrouverez les deux textes qui suivent.

 

Dernières nouvelles : Mon anthologie parue chez Éditinter (Cocktail de vie) est épuisée. J’ai racheté les 4 derniers exemplaires à l’éditeur. Avec une tendresse avouée (une petite faiblesse) pour ce livre dans lequel je me suis livré plus que dans un autre. À partir de maintenant, si vous voulez lire ce Cocktail, c’est avec moi qu’il faudra négocier ! Il m’en reste quelques exemplaires.

En revanche, Le Roman achevé est toujours en vente aux éditions du Petit Pavé et Crépuscules chez les Amis de la rue Ventura. De même, Pour une heure incertaine aux éditions Sac à Mots.

 

Voici ce qui en est dit sur Texture

 

Par Michel Baglin :

 

Claude Cailleau « Pour une heure incertaine » & « Le Roman achevé »

« Tu te souviens des peupliers ? Eux abattus, nous ne voyons plus serpenter notre rivière. C’est étrange un monde qui meurt : nous aurions cru mourir avant. » Je cite ce passage pour donner le ton d’un recueil déjà ancien (2004) de Claude Cailleau paru à Sac à Mots éd., « Pour une heure incertaine » . Une voix que je découvre avec grand plaisir, alors que l’auteur a déjà publié cinq ou six recueils et un roman chez Julliard. Ces poèmes en prose savent prendre dans les plis du temps, « la maison trop grande », les « jours mal repassés », les « cailloux lourds comme des sanglots », et dans la bibliothèque, « les livres, jalons de mémoire », ces « livres endormis dans la poussière des années ». Sans grandiloquence ni pathos inutile. Simplement, avec une forme de sérénité et une écriture d’une belle densité.
C’est le même thème du temps (ces « visiteurs du temps » qui ont hanté nos vies) que l’on retrouve dans un recueil plus récent, « Le Roman achevé » (clin d’œil à Aragon, bien sûr, et ici aussi il s’agit de poésie), cette fois composé de suites, sous la forme de versets (Éditions du Petit Pavé). Ce long poème – traversée du roman d’une vie dont il revisite les chapitres sensibles – peut évoquer Saint-John Perse d’ « Anabase » , mais c’est la musique (un peu célinienne) des points de suspension qui suggère le mieux le flot des souvenirs qui déboulent et forcent la parole, l’écriture, le livre… « J’écris le livre du livre qui s’écrit », dit l’auteur dans la déroute des heures. Et c’est manière de sonder le silence, de se retourner sur ce qu’on abandonne.

Claude Cailleau, Le Roman achevé, Éditions du Petit Pavé – BP 17 -  49320 BRISSAC-QUINCÉ (94 pages. 8 euros)

Par Georges Cathalo :

 

Claude Cailleau : « Crépuscules »

Il est plus que rarissime qu’un poète annonce dans un avant-propos que le livre que le lecteur tient entre ses mains sera son dernier texte en poésie. Claude Cailleau souhaite « donner un éclairage particulier à ces crépuscules de l’aube et du soir » et l’on se laisse entraîner par cette unique phrase courant sur une quarantaine de pages que l’on doit lire en continu. Pas question de sauter une page car l’on perdrait le sens de cette démarche poétique. En extraire un passage peut donner envie de lire mais c’est aussi prendre le risque de s’engager sur une fausse piste dans une histoire complexe : « la mienne dont je ne sais / si elle est / ou de rêve / engluée dans les lointains de ma vie ». 
On est loin des rythmes amples qui caractérisaient jusqu’alors la poésie de Claude Cailleau. Pour ce dernier livre, l’auteur a choisi la fragmentation et la rupture pour freiner le débit de lecture tout en variant aussi les caractères, en jouant sur les gras et sur les italiques. À la relecture, des notes finales en particulier, on découvrira que ce ne sont pas de simples exercices de style mais des relais moteurs, « écrits en marge du poème ». L’écriture de ce long poème, ultime crépuscule, a couru sur plus de deux ans. On devine aisément le délicat travail de « retour sur soi » qu’il a nécessité, mais le résultat est là : un livre émouvant qui offre le portrait d’un honnête homme, d’un poète humble et digne qui aura su traverser discrètement son époque sans se soucier à juste titre des modes du moment.

(Claude Cailleau : « Crépuscules ». CRV éd., 2015. 70 pages, 6 euros – 9 rue Lino Ventura -72300 Sablé-sur-Sarthe ou amis.rueventura@hotmail.com)

( 12 juin, 2016 )

Juin 2016 – Paroles venues…

Le Cahier 32 est sorti au début de juin. Vous pouvez vous le procurer en vous adressant à  < amis.rueventura@hotmail.com >

Au sommaire,

Deux articles d’universitaires sur l’œuvre d’Yves Bonnefoy – À lire et relire.

Une originalité : huit poètes vous proposent un sonnet de leur cru. Moins réguliers, les sonnets,  que ceux d’Heredia, à l’image d’un temps où la poésie s’interroge (voir plus bas). Une curiosité.

Ensuite, des proses et des poèmes de Bernard Gueit, Jean-Louis Bernard, Michel Diaz, Françoise Vignet…  Du travail d’artistes.

Puis « Les écrivains et la Grèce », lectures de Jean-Marie Alfroy et Jean-Claude Coiffard.

Michel Passelergue, toujours, et ma revue des revues, au ton plus familier, volontairement.

À déguster, sans modération.

 

Et merci à nos abonnés arrivés en bout de parcours : ils ont tous renouvelé leur abonnement !

Voilà qui va plaire à un Monsieur dont le nom nous fait penser à une huile qui sert à cuisiner. Celui-ci, avec délicatesse, nous dit dans sa revue que la nôtre change, « s’ouvre davantage », qu’on s’y pose maintenant « les interrogations primordiales ». C’est quoi, « les interrogations primordiales » ? Moi, je ne sais pas, parce que la Revue, avant, c’était nettement moins bien,  je la faisais bêtement, sans me poser de questions.

 

Les samedi 25 et dimanche 26 juin, si vous n’habitez pas trop loin, on vous attendra aux Éditions du Petit Pavé, une petite structure indépendante, bien installée maintenant dans le monde du livre. Bien installée, mais qui a besoin de vous pour survivre.

Ne perdez pas l’adresse : c’est au bourg de Saint-Saturnin-sur-Loire, près de Saint-Jean-des-Mauvrets, en haut de la côte.

Vous serez bien accueillis et pourrez flâner entre les stands installés dans les jardins, mais aussi entrer dans la petite librairie aux rayons chargés de livres de tous genres : jeunesse, romans, poésie, témoignages, histoire, etc.

Une trentaine d’auteurs seront là pour dédicacer leurs livres.

Moi aussi, avec les Cahiers de la rue Ventura.

Le Petit Pavé (un de mes éditeurs) est à l’origine de la création de l’Autre Livre, association des éditeurs indépendants, laquelle a son comptoir de vente à Paris et son salon en automne, dans le 4ème arrondissement.

Pour en savoir plus, < www.petitpave.fr > Et ci-dessous.

 

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